Le cancer se nourrit de glucose, entre autre. Il lui permet de se développer, autant qu'il le révèle via un IRM (méthode glucoCEST du Dr Simon Walker-Samuel - University College of London)
Notre réponse métabolique au sucre est la sécrétion d'insuline (la clef qui fait rentrer le sucre dans les cellules) et elle est elle-même facteur de croissance !
Même si je trouve important de ne pas isoler une partie d'article, je vous invite à lire cet extrait repris dans la revue médicale Suisse. Il représente une de ces précieuses études :
" L’insuline est avant tout une hormone anabolique qui régule l’homéostasie glucidique et contribue au métabolisme des lipides et protéines. Cependant elle agit également comme un facteur de croissance en favorisant la croissance et la division cellulaire et en inhibant l’apoptose*. La relation insuline et cancer est suspectée depuis quelques années et l’effet de l’insuline sur la prolifération cellulaire a été étudié amplement in vitro et in vivo. Plusieurs mécanismes hypothétiques, que nous allons résumer ici, pourraient incriminer l’insuline dans la genèse ou la progression de certains cancers »
Auteurs : Christel Tran et Jacques Philippe, Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition
HUG, 1211 Genève 14 & Karim Gariani, Service de médecine interne générale
Département de médecine interne
* Apoptose : mort programmée et tout à fait normale de nos cellules, permettant d'éliminer celles qui présentent des dommages de l'ADN et de maintenir un bon équilibre. Trop de cellules par défaut d'apoptose = cancer / trop peu de cellules par excès d'apoptose = maladies neuro-dégénératives telles que Alzheimer, Parkinson...)
Bien sûr, le sucre est 1 des facteurs à prendre en compte. Toute l’alimentation a son rôle majeur à jouer dans l’accompagnement d’un traitement en oncologie.
L’alimentation seule ne peut soigner un cancer, et en même temps l’apport en nutriments dans des repas sains et idéalement bio ou de culture raisonnée, a toute son importance pour le confort et le retour à l’équilibre d’un corps en plein chaos cellulaire et psychique. Hippocrate l’avait déjà compris.
Cuisson douce et raisonnée, association d’aliments pour une digestion/assimilation optimale, vitalité des aliments frais, alimentation « low carb », « detox » et « paléo » (voire cétogène dans certains cas, sous contrôle médical) sont des ressources précieuses.
Aux côtés de l’hygiène de vie (sommeil, activité physique…), de la gestion du mental, de la médecine et des méthodes complémentaires de santé etc…, l’alimentation donne à la personne souffrant d’un cancer une part active, pleinement consciente et responsable.
Imaginer l’EQUIPE DE CHOC entre des accompagnants pluridisciplinaires (médecins, praticiens en méthodes naturelles, conseillers en nutrition, art-thérapeutes, psychothérapeutes etc…) ET le PATIENT !
Voici quelques topos de base pour une nourriture saine en accompagnement des troubles liés, notamment, aux traitements oncologiques !
OBJECTIF N°1 : HYDRATATION
Impact sur la douleur, l’élimination, l’énergie, la detox (médication et traitements) …
Boire buvant 2l par jour d’eau pure, de qualité (Eau filtrée dynamisée, restructurée – eau en bouteilles de verre Spa, Montcalm…) – Régulièrement (toutes les 20 minutes environ) et, de préférence en dehors des repas – tempérée de préférence (voire chaude)
NB : La caféine ou la théine, l’alcool déshydratent (cf.Dr Batmanghelidj « Votre corps réclame de l’eau ») – Diminuer impérativement le café à max 2T/J !
OBJECTIF N°2 : ALIMENTATION HYPOTOXIQUE
Accompagnement aux effets secondaires de la chimio, radiothérapie, gestion de l’énergie etc…
Consommer AUTANT QUE POSSIBLE vivant, bio ou de culture raisonnée, riche en nutriments, enzymes et antioxydants, non transformé, non industriel ! … varier les épices (vertus thérapeutiques +++) : gingembre (nausées et digestion), badiane, graines de fenouil (digestion, ballonnements…), curcuma (AOX), fenugrec (manque d’appétit) etc…
Légumes +++ ( pour minimum 2 repas : la moitié de l’assiette à midi, 3/4 le soir !) et 1 fruit au goûter (avec fibres pour ralentir le sucre sanguin – amandes, noix etc… !) pour leur richesse en enzymes (fonctions métaboliques), antioxydants, vitamines, minéraux et oligo-élements…
Veiller au bon apport quotidien d’acides gras (échanges cellulaires, impact sur l’inflammation, équilibre lipidique, qualité du sang…)
Huiles végétales crues 1ère PF
Huile végétale crue Omega 9 – 1ère PF : 3 CS/J Huile d’olive
Huile végétale crue Omega 3 – 1ère PF (à conserver au frigo !) : 1 CS/Jcameline, bourrache, chanvre, noix, colza, germe de blé, huile de poissons sauvages…
Protéines animales et végétales le matin et le midi… rassasiantes (construction et régénération) – quantité à évaluer selon les besoins (âge, activité etc…) et le type d’apport. En général, moins de 150 gr/J suffisent ! – la dissociation avec les féculents permet une meilleure digestibilité ! Le but évidemment est de ne pas surcharger le travail du corps pour qu’il se concentre sur la guérison !
Supprimer autant que possible les excitants : Sucre et alcool, café ou thé
Gestion du sucre= moins de carences en sels minéraux, moins de charge acide, impact sur la douleur et l’inflammation !
Eviter au maximum le sucre ajouté, les biscuits du commerce (à haut indice glycémique soit IG de plus de 55), diminuer les féculents à 1 à 2 petites parts/J
Infos sur les aliments à indices glycémiques bas ici : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/le-potentiel-sante-des-aliments/index-et-charge-glycemiques/tableau-des-index-glycemiques
La suite se fait en séance Naturo-Nutrition 😉 et avec l’accord de votre médecin !